Dans mon cas, ce ne sera qu'une page blanche (ou noir dans ce cas-ci) que je vais salir en racontant mon amour pour la création à travers mes propres projets, mes voyages et mes découvertes à travers le temps.
Tout a commencé avec un crayon. Enfant, des petits dessins et des gribouillis marquent mon quotidien. La bande dessiné m'attrape par les yeux et ne me lâche plus. André Franquin devient rapidement mon idole, mon héro. Je rêve de devenir un Bédéiste. Avec le temps le rêve s'estompe sans jamais disparaître complètement. Les personnages demeurent une fascination.
Je le mets de côté, je l'oublie. De nouveaux médiums se présentent et m'allument. Mais avec le temps, le crayon finit toujours par se pointer à nouveau. Peu importe la forme qu'il prend (crayon, plume, bic, feutre), il revient toujours me hanter. Sans parler de la mine de crayon qui est restée planté dans ma main, sous la peau, depuis plus de 20 ans.

Croquis au bic. - Medina de Fès, Maroc, mars 2006.
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